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"Remember when we used to play?"
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" les princesses sont enterrées "
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| L'absence n'est pas seulement privation, mais pressentiment d'une présence qui ne se manifeste jamais entièrement. Poèmes hermétiques et chansons coîncident : dans l'absence, dans l'irréalité que nous sommes, quelque chose est présent. Ebahi parmi les gens et les choses, le poète marche dans une rue du vieux quartier. Il entre dans un parc et soudain les feuilles bougent. Elles allaient dire...Non, elles n'ont rien dit. Irréalité du monde, dans la clarté ultime de l'après-midi. Tout est immobile, en attente. Le poète sait bien qu'il n'a pas d'identité. comme ces maisons, presque dorées, presque réelles, comme ces arbres suspendus dans l'heure, lui aussi échappe à lui-même. Et l'autre n'apparaîtpas, le double, le véritable... Il n'apparaîtra jamais : il n'y a pas d'autre. Ce qui apparaît, s'insinue, c'est autre chose, ce qui n'a pas de nom, ce qui ne se dit pas et que nos pauvres mots invoquent. Est-ce la poésie ? Non : la poésie est ce qui reste et nous console, la conscience de l'absence. Et à nouveau, presque imperceptible, une certaine rumeur....l'imminence de l'inconnu... Octavio Paz | |
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vous tous regardez voyez l'amour qui dort pendant que ma guitare pleure doucement Je regarde le sol , il a besoin d'être balayé Toujours ma guitare pleure doucement Je ne sais pas pourquoi personne ne vous a dit Comment déployer votre amour Je ne sais pas comment quelqu'un vous a contrôlés comment ils vous ont achetés et vendus Je regarde le monde et je le vois qu'il tourne Alors que ma guitare pleure doucement À chaque erreur, nous devons assurément apprendre Toujours ma guitare pleure doucement Je ne sais pas comment vous avez été manipulés Vous avez été trop pervertis Je ne sais pas comment vous avez été trompés Nul ne vous a alertés Je vous regarde tous je vois l'amour qui dort Alors que ma guitare pleure doucement Regardez-vous tous ... Toujours ma guitare pleure doucement. |
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