23 juin 2010
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c'était un des ces jours qu'L connaissait trop bien, comme un refrain trop souvent fredonné.
L. s'était réveillée un frisson au bord des lèvres, un sanglot accroché aux yeux... C'était comme ça... Toutes ses émotions étouffées elle les connaissait bien... ces matins où elle ne savait plus qu'elle sens avait sa vie.... il n'y avait rien à faire... juste attendre le soir... un autre jours un peu meilleur... L. regarda la fleur qui fanait sur la table de son salon, elle penchait la tête... elle lui racontait sa propre histoire.... celle d'une histoire qui un jour doit finir... L. pensa à lui.....
Comme une maladie dont tu ne veux pas guérir.. une cicatrice que tu grattes pour que toujours Elle reste ouverte aux sentiments... Elle t'emmène là où la solitude n'a plus d'importance...là où il n'y a plus que Toi et Elle, jusqu'à ne plus faire qu'un accord...... Elle est un cri que tu es le seul à entendre.... il y a.....Elle. en équilibre sur un frisson... à la frontière d'un instant qui dure... le moment où tu te perds... le moment où tu perds......
Un rien laissé à la portée
d'une vie indécente
| L. baissa les yeux.... puis doucement, sans oser le regarder L. murmura, "merci, merci de me l'avoir dit".... L. écrasa sa cigarette dans le cendrier, se leva... L. eut un geste machinal de la main pour chasser la fumée, chasser ses dernières pensées... effacer dans l'espace de la table qui se dressait entre eux le souvenir de ce moment. L. s'arrêta près de lui, l'effleura d'un baiser... L. devait partir, partir sans se retourner, sans croiser son regard. L. savait que si elle plongeait dans ses yeux... une fois... une fois encore... elle ne pourrait plus L. resterait là... L. reprendrait sa place sur la chaise en face de lui, elle rallumerait une cigarette L. resterait là, même quand lui n'y serait plus Cet endroit deviendrait leur souvenir, cette table serait leur histoire, et cette chaise celle de son absence... L. reviendrait ici, pendant des mois, espérant... Ne pas se retourner ne pas le regarder partir L. le savait L. n'avait fait que chasser la fumée |
